Education : quelle place pour le mécénat ?

Le 15 novembre, la Fondation de France a réuni les fondations engagées dans le champ éducatif, pour donner un coup de projecteur sur les initiatives privées qui se multiplient en faveur de la promotion du mérite et de l’égalité des chances.

Au programme : la discrimination positive dans les parcours d’excellence et la remobilisation des jeunes dans des parcours d’apprentissage scolaire et de qualification professionnelle.

Quatre « grands » témoins ont apporté leurs éclairages :

Sara Briolin de la Fondation Euris qui octroie des bourses à de jeunes bacheliers méritants, issus de milieux modestes, pour les accompagner dans des études longues.

Chantal Dardelet, responsable à l’ESSEC du programme « Une Grande Ecole Pourquoi Pas Moi ? » qui organise le tutorat, par des élèves de l’ESSEC, de collégiens, lycéens et étudiants afin d’ouvrir leurs horizons vers les filières les meilleures.

Edith Cresson, fondatrice des « Ecoles de la deuxième chance » qui remobilisent les 16/25 ans sortis du système scolaire autour de projets de qualification professionnelle.

Agnès Van Zanten, chercheuse en sciences de l’éducation, qui a rappelé la nécessité d’une intervention globale de l’Education Nationale pour réparer l’ascenseur social que l’école est sensée être. Elle a aussi démontré le peu de succès des Zones d’Education Prioritaires à aider les jeunes en difficulté et souligné la pertinence du traitement individuel mis en œuvre par les nouveaux programmes.